La création d'ASAMA

1985

Naissance de l’ASAMA

 

En 1982, lors d’une première réunion, suite à une sensibilisation au Tiers Monde, pour continuer une action initiée par la famille Grozelier, de soutien au Burkina Faso, nous étions une douzaine de paroissiens de St Jean Baptiste de Sceaux, décidés à mener une action en faveur du Tiers Monde.
Roger Grozelier, qui connaissait bien cette région d’Afrique de l’Ouest, nous a parlé des villages, des besoins et des personnes ressources.
A la deuxième réunion, nous avons décidé, de ne pas nous relier à une grande ONG, mais d’être indépendants et en contact direct avec les villageois. Ainsi est née l’ « Association Tiers Monde de St Jean Baptiste ».
Nicolas-Germain Becquart fut nommé Président et Roger Grozelier, Vice-Président. Grâce à lui nous avons engagé plusieurs petites actions de développement.
Par exemple : près de Diébougou : création d’un puits, boisement et forage A la léproserie de Koudougou, avec un coopérant de Sceaux, envoi de médicaments donnés par l’Ordre de Malte, construction d’une porcherie et pour les métiers à tisser, collecte de 5000 pelotes de laine à Sophie Barat.
A Navrikpé : création d’une pépinière avec l’association villageoise Wanyé
A Begotenga : Banque de céréales, servant à stocker les céréales afin de les vendre à une période propice.

 

 

En 1984, de retour d’un voyage avec le CSAI (Comité Scéen des Amitiés Internationales), à Brühl ville allemande jumelée avec Sceaux, le Maire, Pierre Ringenbach exprime son souhait qu’il y ait, dans sa ville, une association en faveur du Tiers Monde. Celle-ci recevrait une subvention de la Mairie et du département, si une demande en est faite. Bien sûr nous avons immédiatement répondu « présents »
Ainsi notre Association paroissiale est devenue ASAMA (Association Scéenne d’Amitié Africaine) loi 1901, non confessionnelle, le 15 mars 1985, paru au JO le 11 avril ; Avec pour objectif de soutenir des projets de développement en Afrique. Plus particulièrement le Burkina Faso, pays du Sud-Sahel, enclavé, sans ressources, très endetté, parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. Il est accueillant et stable .
A cette époque, grâce au père Baverey, curé de la paroisse St Jean Baptiste, l’ASAMA pouvait faire un appel au don du carême, en même temps que le CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) .Il nous est arrivé d’intervenir auprès des fidèles.
Burkina Faso signifie « Pays des Hommes Intègres »

 
Annie Barets – Marie-Thérése Becquart
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